Exemples de traduction
Quelques exemples de traduction en italien, à partir de textes rédigés en anglais, français et espagnol
Quelques exemples de traduction en italien, à partir de textes rédigés en anglais, français et espagnol
FRLa reconnaissance du travail féminin commence au Moyen Age. Même si ce travail est considéré comme une simple assistance à l’époux, certains emplois spécifiquement féminins bénéficient d’un statut. L’évolution se poursuit dans l’Europe médiévale : les veuves d’artisans ou de marchands sont admises dans l’ancienne corporation de leurs maris. Peu à peu, certaines corporations s’ouvrent aux femmes. Au XIVe siècle, le développement du travail à domicile profite aux femmes qui peuvent concilier éducation des enfants, tâches domestiques et travail rémunéré. La révolution industrielle fait disparaître ce système mais fait entrer les femmes dans les usines. Celles-ci, moins exigeantes sur les salaires et peu syndiquées, sont souvent exploitées. Bas salaires et mauvaises conditions de travail deviennent la règle jusqu’aux premières législations. Au siècle suivant, même si le monde de l’usine est dur, le travail permet l’émancipation pour la femme.
ITIl lavoro femminile viene per la prima volta riconosciuto nel Medioevo. Anche se questo lavoro è considerato una semplice attività di assistenza al consorte, alcune occupazioni prettamente femminili beneficiano di uno statuto. Il progresso continua nell’Europa medievale: le vedove degli artigiani e dei mercanti sono ammesse nella vecchia corporazione dei mariti. Lentamente, alcune corporazioni permettono l’accesso alle donne. Nel XIV secolo, la diffusione del lavoro a domicilio si rivela vantaggioso per le donne, che possono così conciliare educazione dei figli, lavori domestici e lavoro retribuito. La rivoluzione industriale determina la scomparsa di questo stile di vita, ma permette alle donne di entrare nelle fabbriche. Esse, meno esigenti dal punto di vista salariale e poco sindacalizzate, vengono spesso sfruttate. Bassi salari e pessime condizioni di lavoro sono all’ordine del giorno fino alle prime legislazioni. Durante il secolo successivo, anche se la vita di fabbrica è dura, il lavoro permette alla donna di emanciparsi.
FRParlant à la cantonade:
Oui, eh bien, vous entendez, je n’y suis pour personne!… (il descend, puis remontant vivement et à la cantonade)… pour personne, sauf pour les reporters de journaux et les parents de criminels!
Au public:
Voilà! Quand on accomplit une mission comme la mienne, on s’y concentre! Juré je suis, juré je reste! A quinzaine les autres affaires!… Et dire qu’il y a trois jours, j’étais un simple bijoutier inoffensif, et du jour au lendemain, parce que le sort me désigne, me voilà le maître souverain des destinées humaines… souverain au douzième bien entendu…, puisque nous sommes douze! Mais enfin – tout ça au prorata – je puis à mon gré, suivant que j’ai bien ou mal dîné, suivant que la tête du sujet me plaît ou ne me plaît pas, faire vivre ou mourir tel individu qui tremble devant moi. Je suis juré aux assises de la Seine! C’est beau la Justice! Mais aussi je sais quelle responsabilité m’incombe et je ne livre rien à ma fantaisie! Ainsi, tenez, je fais ce qu’aucun juré ne fait. Pour chaque crime que je peux avoir à juger, je convoque tous les parents du criminel; je prétends une chose, c’est que le meilleur moyen d’être renseigné, c’est d’aller puiser ses renseignements à la source même.
ITParlando rivolgendosi alle quinte:
Ebbene sì, capito, non ci sono per nessuno!… (viene avanti, poi spostandosi rapidamente verso il fondo e rivolgendosi alle quinte)… per nessuno, tranne per i cronisti dei giornali e i parenti dei criminali!
Al pubblico:
Ecco! Quando si svolge una missione come la mia, bisogna concentrarsi! Giurato sono, giurato resto! Delle altre questioni mi occuperò tra due settimane!… E dire che fino a tre giorni fa ero un semplice gioielliere inoffensivo; poi da un giorno all’altro, per scelta del fato, eccomi trasformato nel giudice supremo del destino umano… supremo per la dodicesima parte, si intende…, visto che siamo in dodici! Ma insomma – considerando la cosa in proporzione – posso, a mio piacimento, a seconda che io abbia gradito o meno la cena, o che la faccia del sospettato mi piaccia o no, far vivere o morire tale individuo che trema al mio cospetto. Faccio il giurato alla Corte d’Assise del dipartimento della Seine! È bella la Giustizia! Ma sono anche consapevole della responsabilità che incombe su di me e non lascio spazio alla fantasia! Così, vedete, io faccio quello che gli altri giurati non fanno. Per ogni crimine sul quale devo esprimere un giudizio, convoco tutti i parenti del criminale; io sostengo una cosa: il miglior sistema per informarsi, è andare ad attingere le informazioni direttamente alla fonte.
FRLa condition de Bauchau évoque immédiatement la peine montrée par Mallarmé pour les Noces d’Hérodiade, due aussi à l’invasion de la vie réelle dans le travail d’écriture : le poète symboliste se sent continuellement distrait par la vie réelle, plus précisément par son rôle de père et sa profession de pédagogue, au point qu’il regrette ne pas être exclusivement homme de lettres.
Pour continuer cette petite digression sur les analogies entre Bauchau et Mallarmé, il est possible de remarquer plusieurs points en commun, parmi lesquels le sentiment de paternité éprouvé par ces auteurs envers leurs personnages, car les deux parlent de « mon Antigone » et de « mon Hérodiade » ; à propos de Mallarmé, on pourrait dire qu’il y a une synchronie entre la paternité réelle et la paternité poétique, parce que le poète travaille à Hérodiade dans la même période où sa fille naît. Néanmoins, dans une lettre à Henry Cazalis, Mallarmé attribue à sa fille la faute de sa stérilité artistique (« ce méchant baby a fait s’enfuir Hérodiade »), car c’est l’enfant même qui devient une source exclusive d’inspiration : « ce poème [la fille], malheureusement, me prive des autres ».
Quant à Bauchau, il dénonce lui-aussi une sorte d’empêchement pour son travail représenté par ses patients, car, il faut le rappeler, de 1975 à 1980 l’auteur belge travaille comme psychothérapeute dans un hôpital pour adolescents à Paris et publie, entre autres, des articles de psychanalyse dans Études freudiennes.
ITLa condizione di Bauchau richiama subito alla mente la sofferenza dimostrata da Mallarmé durante la realizzazione di Le nozze di Erodiade, dovuta anche all’intrusione della vita reale nel suo lavoro scrittorio: il poeta simbolista si sente continuamente distratto dalla vita vera, per la precisione dal suo ruolo di padre e dalla sua attività di pedagogo, al punto da rimpiangere di non essere solo ed esclusivamente un uomo di lettere.
Proseguendo questa piccola digressione sulle analogie tra Bauchau e Mallarmé si può notare che i due autori possiedono più di un elemento in comune, tra questi il sentimento di paternità che provano nei confronti dei loro personaggi. I due, infatti, parlano della “mia Antigone” e della “mia Erodiade”; per quanto riguarda Mallarmé, si potrebbe sostenere che nel suo caso esiste una sincronia tra la paternità reale e la paternità poetica, poiché il poeta lavora a Erodiade nello stesso periodo in cui nasce sua figlia. Tuttavia, in una lettera indirizzata a Henry Cazalis, Mallarmé attribuisce alla figlia la colpa della sua sterilità artistica (“quella bimba cattiva ha fatto fuggire Erodiade”), poiché è la bambina stessa a diventare una fonte esclusiva d’ispirazione: “questo poema [la figlia], sfortunatamente, mi priva degli altri”.
Quanto a Bauchau, anch’egli denuncia una sorta di impedimento al suo lavoro costituito dai suoi pazienti, poiché va ricordato che dal 1975 al 1980 l’autore belga lavora come psicoterapeuta in un ospedale per adolescenti di Parigi e pubblica, tra gli altri, alcuni articoli di psicoanalisi all’interno del volume Études freudiennes (Studi freudiani).
FRCette ordonnance a eu des conséquences importantes. Immédiatement tous les medias locaux en ont parlé. Tout le monde voulait donner son opinion. Les journaux, les télévisions locales, le web…cette intervention a reçu beaucoup d’attention. Le plan local a été dépassé rapidement. Cittadella est devenue un cas sur le plan régional et national aussi. Les télévisions nationales sont arrivées pour interroger les protagonistes de cette situation et Cittadella a été connue de plus en plus. Pour se rendre compte de la dimension du phénomène, je veux souligner le fait qu’en écrivant sur Google, un des moteurs de recherche les plus connus en Europe, l’entrée « Ordinanza anti-sbandati », on obtient 17.200 résultats, ce qui n’est pas peu si nous pensons qu’il s’agit d’une ordonnance d’une petite ville. De plus, d’autres villes de la région ont commencé à suivre la même direction et à émettre des ordonnances semblables. Les voix contraires à ces interventions n’ont pas manquées : les associations pour les droits des immigrés, les syndicats et certaines factions politiques. La question a acquis une dimension politique où les partis se sont opposés les uns aux autres. En effet, un des événements qui ont donné une grande résonance à cette ordonnance a été justement la prise de position de certains ministres contre cette intervention.
ITL’ordinanza del sindaco ha avuto importanti conseguenze. I mass media locali si sono subito occupati dell’argomento. Tutti volevano dire la loro. I giornali, le televisioni locali, il web… questo intervento ha attirato su di sé notevole attenzione. In poco tempo la questione ha superato l’ambito locale e Cittadella è diventata un caso a livello regionale e nazionale. Le televisioni nazionali si sono recate sul posto per intervistare i protagonisti della situazione, e Cittadella ha conosciuto un vertiginoso incremento di notorietà. Per rendersi conto delle dimensioni del fenomeno, ci tengo a sottolineare che digitando sul celebre motore di ricerca Google la frase “ordinanza anti-sbandati”, si ottengono 17.200 risultati, non pochi se si considera che l’ordinanza è stata emessa in una cittadina. Inoltre, altre città della regione si sono mosse nella stessa direzione di Cittadella, emettendo ordinanze simili. Certo non sono mancati i pareri contrari: le associazioni per i diritti degli immigrati, i sindacati e alcune fazioni politiche si sono opposte all’ordinanza. La questione ha raggiunto una dimensione politica tale che i partiti si sono opposti gli uni agli altri. In effetti, uno degli avvenimenti che ha contribuito a dare molta risonanza alla vicenda è stata la presa di posizione di alcuni ministri totalmente contrari a questo tipo di intervento.
FRFrounze Kirghistan cœur de l’Asie Appelaient ça un “forum” cinq jours verbiage déclamations paix entre les peuples amour fraternité etc. à l’invitation de grand écrivain Prix Lénine Héros du travail etc. présidant aux verbiage pose méditative ou plutôt accablement poids sans doute écrasant des pensées (ou simplement assoupi peut-être accoudé lourde tête soutenue d’une main) après discours inaugural invocation aux Vieux de la Montagne puis s’endormant A la fin caviar esturgeon langue fumée vodka et alors comme une addition discrètement glissée au dessert ce salmigondis
atterri avant l’aube les quinze invités mal réveillés en fait pas dormi vol de nuit sable sous les paupières clignant des yeux petit jour gris campagne grise peupliers silhouettes grises se hâtant maisonnettes chaulées blanches camions un cavalier parfois soudain dans la lumière des phares poteau indicateur Tachkent 700 km l’horizon au-delà de la ville obstrué barré par quelque chose comme un concassage de diamants étincelant rose et blanc formidable touché par les premiers rayons du soleil Puis ahuri somnambulique au milieu de cet appartement de deux cents mètres carrés j’ai mesuré meublé goût antiquaire Niçois faux Louis XV plaqué faux acajou faux bronzes faux tapis d’Orient Ouvrant les portes deux salles de bain A la fin je suis sorti sur la terrasse je ne pouvais pas voir le torrent l’entendant seulement chuintement continu le devinant échevelé crinières rebondissant dévalant la formidable montagne La brise du matin agitait les feuilles des hauts peupliers dorés par l’automne les emportant parfois mollement neige oblique Au-delà sur l’autre rive le soleil touchait maintenant le flanc de la montagne premier contrefort arrondi pelé ocre jaune Sur un chemin montant parallèle au torrent deux hommes marchaient lentement.
ITFrunze Kirgizistan cuore dell’Asia Lo chiamavano “convegno” cinque giorni sproloquio declamazioni pace tra i popoli amore fraternità ecc. su invito del grande scrittore Premio Lenin Eroe del lavoro ecc. che presiedeva agli sproloqui posa meditativa o piuttosto oppressione peso probabilmente schiacciante dei pensieri (o semplicemente assopito forse appoggiato con i gomiti la testa pesante sorretta con la mano) poi discorso inaugurale invocazione ai Vecchi della Montagna poi addormentandosi Alla fine caviale storione lingua affumicata vodka e allora come un conto fatto scivolare discretamente al momento del dolce quel guazzabuglio
atterrato prima dell’alba i quindici invitati semi addormentati in realtà dormito nulla volo notturno sabbia sotto le palpebre strizzando gli occhi albore grigio campagna grigia pioppi silhouettes grigie che si affrettano casette incalcinate bianche camion un cavaliere a volte all’improvviso nella luce dei fari cartello indicatore Taškent 700 km l’orizzonte al di là della città ostruito sbarrato da qualcosa simile a diamanti frantumati che luccicano rosa e bianco eccezionale colpiti dai primi raggi del sole Poi stordito sonnambolico nel centro di quell’appartamento di duecento metri quadri ho calcolato arredato stile antiquario nizzardo falso Luigi XV placcato falso mogano falsi bronzi falsi tappeti orientali Aprendo le porte due bagni Alla fine sono uscito sulla terrazza non riuscivo a vedere il torrente sentendolo solamente fruscio continuo scorgendolo scompigliato criniere che rimbalzavano scendendo precipitosamente la maestosa montagna La brezza del mattino scuoteva le foglie degli alti pioppi dorati dall’autunno trasportandole a volte delicatamente neve obliqua Dall’altra parte sulla sponda opposta il sole colpiva adesso il fianco della montagna primo contrafforte arrotondato brullo ocra gialla Lungo un sentiero che saliva parallelo al torrente due uomini camminavano lentamente.
FROn peut être enchanté par une musique tout de suite, par un coup de foudre, mais on sait bien que les passions de ce genre son destinées à s’éteindre peu après, ne changeant rien et en laissant la place à d’autres joies passagères.
Afin qu’un coup de foudre se transforme en passion réelle, il faut bien connaître le sujet dont on est tombé amoureux et, narcissiquement, s’y retrouver au moins partiellement.
Mon intérêt pour Georges Brassens s’est développé précisément de cette façon: une écoute par hasard de La chasse aux papillons, la curiosité, des recherches, des achats de livres et de disques…
Je me reconnaissais parfaitement dans quelques-unes de ses déclarations et certains de ses textes: j’y voyais ma même stupéfaction et le même sentiment d’inadéquation que je ressentais presque tout le temps.
Chacun voudrait s’exprimer librement et pouvoir être comme l’on voudrait être, sans que quelqu’un nous ordonne ce qu’on peut ou ne peut pas dire, ce qu’on peut ou ne peut pas faire.
Ce désir de liberté se manifeste toujours dans l’œuvre de Georges Brassens, il le défend comme un droit sacré à tout le monde.
L’irrévérence et le sarcasme avec lesquels parfois Brassens s’exprime ne dérive pas d’un ‘je-m’en-foutisme’, ce n’est pas de l’ostentation, ni de la provocation qui est une fin en soi: sa rébellion a d’autres justifications que le goût du scandale; il dénonce ‘le malaise de notre époque, la nocivité des vieilles morales, des vieilles croyances’.
ITSi può restare immediatamente affascinati da una musica, come per effetto di un colpo di fulmine, ma sappiamo bene che questo genere di passioni sono destinate a spegnersi poco tempo dopo, senza determinare cambiamenti e lasciando il posto ad altre gioie passeggere.
Affinché un colpo di fulmine diventi vera passione, bisogna conoscere a fondo il soggetto del nostro innamoramento e, in modo narcisistico, riconoscersi almeno in parte in esso.
Il mio interesse per Georges Brassens è maturato proprio in questo modo: un ascolto casuale della canzone La chasse aux papillons, la curiosità, una serie di ricerche, l’acquisto di alcuni libri e dischi…
Mi riconosco appieno in certe sue dichiarazioni e in alcuni dei suoi testi: in essi ritrovavo il mio stesso stupore e quella stessa sensazione di inadeguatezza che provavo quasi di continuo.
Ognuno di noi desidererebbe riuscire a esprimersi liberamente e poter essere come vorrebbe, senza che nessuno ci ordinasse quello che possiamo o non possiamo dire, che possiamo o non possiamo fare.
Questa voglia di libertà è sempre palese nell’opera di Georges Brassens, la difende come un sacrosanto diritto di tutti.
L’irriverenza e il sarcasmo con cui, a volte, Brassens si esprime non è frutto di una mentalità “menefreghistica”, non si tratta di ostentazione, né di provocazione fine a sé stessa: la sua ribellione trova altre giustificazioni che il piacere dello scandalo; egli denuncia “il malessere della nostra epoca, la nocività delle moralità antiquate, delle credenze antiquate”.